Tous les grands festivals du monde ont une identité issue de leur histoire. Pensons au plus ancien de tous, le Festival de Venise, qui, avec le Festival de Cannes, a toujours cherché – à travers le prestige de ses récompenses et son tapis rouge – à célébrer les maîtres de l’art cinématographique qui se sont succédé à chaque époque. Et si Berlin, dans son évolution, a conservé une vocation plus politique précisément parce qu’elle est née dans une ville frontière et divisée, le plus jeune des grands festivals, Toronto, ne visant pas la concurrence, se positionne comme une grande vitrine pour les productions hollywoodiennes et pour le marché du film en général.
Mais quelle est alors l’identité de Locarno ?
